Culture, voyages et art de vivre par Martine Ousset et Alain Clavet de La Métropole.

Catégorie : Culture

J-F Fabiano, un tournant, l’album Transit.

Alain Clavet,  La Métropole.

L’auteur-interprète-compositeur, réalisateur et multi-instrumentiste, Jean-François Fabiano a lancé son nouvel album de chansons originales, Transit, au Lion d’Or le 18 mai dernier.  Produit dans les Studios Piccolo, ce disque représente une étape importante dans la longue carrière de Fabiano.   « Composé de jeunes musiciens de talents ainsi que de professionnels aguerris de la scène internationale, cet album représente un nouveau courant musical qui fusionne les racines afro-américaines (Folk-Blues), sur des rythmes Caribéens (Biguine- Reggae) remixés dans l’effervescence d’un univers multiculturel.  » (Extrait du web)

Cet album a été enregistré grâce à  l’équipe de Dominique Messier (batteur de Céline Dion), ainsi qu’avec la collaboration de Kazo Soudin (La Compagnie Créole), Ron Di Lauro (Hommage à Miles Davis), Janis Thompson (Céline Dion), Nadia Theobal (Corneille) et Victor Charlebois, homme d’affaires et fils de Robert Charlebois. (Extrait du communiqué de presse).

Né à Paris, d’origine franco-italo-guadeloupéenne, Jean-François FABIANO grandit dans un contexte familial axé sur la musique et culturellement très diversifié. Son père Yvan FABIANO est chef d’orchestre/percussionniste à la télévision française, ainsi que pour de grands artistes tels Henri Salvador, Sydney Bechet et Dalida. (Extrait du du Web.)

Excellent musicien, bien connu de la communauté artistique de Montréal, Fabiano a agit à titre de directeur musical de Robert Charlebois et collaborateur d’artistes de renom, tels que Ginette Reno et Nanette Workman.  Les rythmes envoûtants de la Guadeloupe seront vous séduire dans Transit.  La chanson Je m’ennuie de l’amour, composée à la mémoire de Teri Lee-Fabiano, est particulièrement réussie et touchante.

Transit sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=joqAZqoCE4Q&t=28s

J-F Fabiano, un tournant, l’album Transit.

Idir à l’Olympia

Martine Ousset et Alain Clavet, La Métropole et Boom Liberté

Nuits d’Afrique présente à l’Olympia de Montréal vendredi 27 avril à 20h un concert exceptionnel : Idir et Labess en première partie.

Idir ne se destinait pas à la chanson. Mais un de ses premiers titres, A Vava Inouva, (en kabyle) devient rapidement dans les années 1970 un tube planétaire, le premier grand tube venu directement d’Afrique du Nord. Sa carrière est marquée par une irruption soudaine sur le devant de la scène, puis une éclipse volontaire d’environ une dizaine d’années à partir de 1981. Ses albums solo sont rares, quatre en quatre décennies. Mais l’œuvre d’Idir a contribué au renouvellement de la chanson amazighe, et a apporté à la culture berbère une audience internationale. (Extrait de a Wikipedia)

Idir par Nuits d’Afrique

À l’Olympia

La Promesse de l’aube au Beaubien

 Martine Ousset et Alain Clavet,  La Métropole et Boom Liberté 
Le film La Promesse de l’Aube, présenté notamment au Cinéma Beaubien, nous fait vivre l’extraordinaire parcourt du célèbre romancier Romain Gary.  Pierre Niney un excellent Romain et Charlotte Gainsbourg en Nina est touchante et crédible, une grande actrice.
La Promesse de l’Aube est un roman autobiographique de Romain Gary publié en 1960. Le livre est adapté au cinéma par Eric Barbier.  L’écrivain Romain Gary est notamment connu pour la mystification littéraire qui le conduisit, dans les années 1970, à signer plusieurs romans sous le nom d’emprunt d’Émile Ajar, en les faisant passer pour l’œuvre d’un tiers. Il est ainsi le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, sous deux pseudonymes.

Mina Kacew, jeune femme juive d’origine russe, élève seule son jeune garçon Romain Kacew en Pologne. Elle imagine pour lui une carrière toute tracée d’écrivain et de diplomate. Dynamique, travailleuse et douée en affaires, Mina monte une petite entreprise de mode à la manière de la France, pays qu’elle admire. Le négoce est prospère jusqu’à la montée de l’antisémitisme.. Afin de permettre de développer ses ambitions pour son fils, elle quitte la Pologne pour Nice. Là comme auparavant, dans une pension qu’elle parvient à gérer, elle fait preuve d’un amour dévorant et de beaucoup d’autorité en forçant Romain à écrire. Vient l’adolescence et l’âge adulte, de conquête féminine en conquête, mais l’inspiration littéraire n’est que balbutiante.

Puis survient la seconde guerre mondiale, Romain entre dans l’armée, Mina étant bien convaincue que son fils va très tôt percer parmi les officiers. Romain se fait un devoir de satisfaire les ambitions de sa mère qui ne cesse de l’encourager, parfois brutalement, par voie téléphonique ou épistolaire. Romain cherche à rejoindre le Général de Gaulle en Angleterre, puis se distingue dans l’aviation pour de glorieux faits de guerre, le portrait de sa mère collé au cockpit de l’avion en guise d’ange gardien. Il continue à écrire au milieu des opérations militaires, harcelé par Mina qui lui reproche son manque de productivité et l’absence de reconnaissance littéraire des éditeurs.  Blessé puis envoyé en Afrique, trois longues années passent avant qu’il ne revienne en France, mais Mina, qui ne l’oublie jamais, ne manque pas de lui envoyer deux lettres par semaine. Lorsqu’il arrive à Nice pour lui annoncer qu’il a enfin obtenu la publication d’une de ses romans, il trouve la porte close. (Extraits de Wikipédia).

À Voir La Promesse de l’Aube

Au Cinéma Beaubien

Le 30e des Francos

Martine Ousset et Alain Clavet, La Métropole et Boom Liberté

Une superbe programmation à découvrir pour les 30 ans des Francos de Montréal du 8 au 17 juin 2018.

Mentionnons les spectacles sur Claude Léveillée, l’hommage à Pauline Julien et le Brel Symphonique. La PDA, le Club Soda, l’Astral, le MTelus et les scènes extérieures seront des lieux festifs.

Les Francos de Montréal

À ne pas manquer!

Du 8 au 17 juin 2018

L’idiot de Dostoïevski au TNM

Martine Ousset et Alain Clavet,  La Métropole et Boom Liberté.

Pour la première fois, le Théâtre du Nouveau-Monde (TNM) présente L’idiot de Dostoïevski.   Lorraine Pintal a bien senti l’intérêt de cette pièce dans le contexte de notre univers perturbé.  Un plaisir de vivre en effet les passions et les faiblesses humaines avec le regard pur et poétique du Prince Mychkine.   Ce Prince revient d’un voyage en Suisse qui visait à soigner sa maladie, l’épilepsie.   Dostoïevski, souffrant lui-même de cette maladie, jette un regard sur la situation de la Russie du 19e siècle.  Cette pièce nous interpelle par sa langue rude et crue.  Les passions se déchaînent mais nous rêvons avec le Prince Mychkine d’un monde meilleur qui reste à inventer. Mychkine est idiot, il exprime et incarne la compassion.

Mychkine est le spectateur impuissant du combat que mènent les autres avec eux-mêmes.  Il est là, transi.  Il espère jusqu’à s’en rendre malade.   Au fond, c’est peut-être en cela qu’il est un idiot. Se refusant toute forme d’intervention dans la destinée des autres, non seulement sa souffrance leur est inutile, pire encore, elle les humilie, car face à une telle bonté, comment ne pas ressentir encore plus cruellement ses propres vices ?  (Etienne Lepage, auteur, extrait du programme.)

Certains jours nous souhaiterions avoir le regard du Prince Mychkine face à la rudesse de notre société contrôlée par Facebook et dirigée par Donald Trump.  L’idiot finalement n’est sans doute pas celui qu’on pense.

Voir L’idiot de Dostoïevski au TNM

Le Brio avec Daniel Auteuil

Alain Clavet et Martine Ousset, La Métropole / Boom Liberté.

Daniel Auteuil est un grand comédien.  Son talent lui permet de jouer une pléiade de rôles avec une authenticité remarquable.   Ne manquez pas son récent film intitulé Le Brio, cette comédie française est réalisée par Yvan Attal.

Le scénario est inspiré d’un livre d’Olivier De Bruyn publié chez Actes Sud.  Un pygmalion revisité où, Neîla Salah, (Camélia Jordana) une égérie de culture arabe vit une rencontre culturelle frontale avec l’élite parisienne incarnée par un professeur cynique, corrosif, chauvin et exigeant, Pierre Mazard, (Daniel Auteuil) mais amoureux de la langue et de la culture françaises.

Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. A la fois cynique et exigeant, Pierre pourrait devenir le mentor dont elle a besoin… Encore faut-il qu’ils parviennent tous les deux à dépasser leurs préjugés. (Extrait de Allô Cité.).

Les classes sociales sont bien affirmées à Paris.   Lorsqu’une personne est d’origine arabe et vit à Créteil les chances de percer dans l’élite parisienne et d’être acceptée dans les grandes écoles sont minimes.   L’élite parisienne a la particule bien visible et les membres de « sang bleu » prennent l’apéro loin de la plèbe.   Ce film aborde le sujet avec l’intelligence d’acteur de Daniel Auteuil.  La conclusion du film nous laisse songeur: pour se faire accepter et réussir il faut se conformer à tous les codes sociaux de l’élite culturel.   Finalement l’inclusion est toujours le fardeau des plus faibles.

À voir :  Le Brio de Yvan Attal

Avec Daniel Auteuil au Cinéma du Parc.

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