Alain Clavet, La Métropole

Le célèbre chef d’orchestre Juanjo Mena avec Paul Lewis au piano ont présenté un programme Weber, Beethoven et Tchaïkovski dans le cadre de la série Les grands concerts du jeudi. Certains voient Maestro Mena comme successeur de Kent Nagano. La course est ouverte et il serait, sans aucun doute, capable de relever ce défi avec brio.

Au programme l’Ouverture op. 77 de Carl Maria Von Weber, le Concerto pour piano n3 en do mineur, op. 36 de Ludwig Van Beethoven et la Symphonie <Pathétique> op. 74 de Piotr Ilitch Tchaïkovski.

Pour la première fois à Montréal, le pianiste Paul Lewis se fait entendre avec le Concerto no 3  de Beethoven, une fresque où dialoguent piano et orchestre. Le chef d’orchestre Juanjo Mena dirige aussi une œuvre que Tchaïkovski a composée à la toute fin de sa vie.

À la tête du BBC Philharmonic Orchestra basé à Manchester, en Angleterre, Juanjo Mena est l’un des plus grands chefs espagnols de réputation internationale. En Amérique du Nord, il a dirigé la plupart des orchestres symphoniques les plus prestigieux, dont ceux de Baltimore, Boston, Chicago, Cincinnati, Cleveland, Minnesota, Montréal, Philadelphie et Toronto, ainsi que les orchestres philharmoniques de Los Angeles et New York. Il est aussi chef principal du Cincinnati May Festival. En Europe, Juanjo Mena a été directeur artistique de l’Orchestre symphonique de Bilbao, premier chef invité à l’Orchestra del Teatro Carlo-Felice, à Gênes, et chef invité principal de l’Orchestre philharmonique de Bergen, en Norvège.

Il a dirigé plusieurs formations célèbres dont les orchestres philharmoniques de Berlin, Londres et Oslo, l’Orchestre symphonique national danois, l’Orchestre national de France, l’Orchestra larmonica della Scala, à Milan, l’Orchestre de la Radio bavaroise, l’Orchestre philharmonique de Dresde et l’Orchestre symphonique de la Radio suédoise, ainsi que tous les principaux orchestres d’Espagne.

Comme soliste, Paul Lewis a l’habitude de jouer avec les plus grands orchestres du monde et collabore régulièrement avec de prestigieux festivals tels que celui de Lucerne, le Mostly Mozart (New York), ceux de Tanglewood, Salzbourg et Édimbourg, la Schubertiade (Autriche) et les Proms de la BBC (Londres) où, en 2010, il a été le premier pianiste à donner une intégrale des concertos pour piano de Beethoven en une seule édition. Il a également offert des récitals au Royal Festival Hall à Londres, au Alice Tully et au Carnegie Hall à New York, au Musikverein et à la Konzerthaus de Vienne, au théâtre des Champs-Élysées à Paris, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Konzerthaus de Berlin, à la Tonhalle de Zurich, au Palau de Musica à Barcelone, au Symphony Hall de Chicago, au Oji Hall de Tokyo et au Recital Centre de Melbourne.

Le Maestro Mena nous a offert la magie de Weber, le romantisme de Beethoven et la passion déchaînée de Tchaïkovski. Le public ravi a ressenti une synergie particulière entre le chef et les musiciens lors des derniers mouvements de la Symphonie <Pathétique> de Tchaïkovski. Nous espérons déjà son retour à l’OSM.

À entendre et à vivre

L’OSM

Les Grands Concerts du jeudi